FOCUS SUR LE CHAKRA RACINE
Nous débutons depuis lundi un cycle de sept semaines qui va nous emmener à la découverte de nos chakras. Ce voyage va nous inviter, pas à pas, à remonter le long de la colonne vertébrale en nous arrêtant en des points précis, ces “roues” en Sanskrit, permettant à l’énergie de circuler avec harmonie dans notre corps. Chaque étape va nous inciter à scruter des émotions, dénouer certains de nos blocages… et favoriser notre équilibre physique et émotionnel.
LA SURVIE, LA SÉCURITÉ ET L’ÉLIMINATION

Cette semaine, nous débutons au bas de la colonne vertébrale à la découverte de ce premier chakra, surnommé chakra “racine”. Selon la tradition yogique, il se trouverait entre notre anus et notre périnée. Il s’agit en quelque sorte d’un point d’entrée, nous invitant à puiser l’énergie de la terre mais aussi à relâcher, à éliminer ce qui ne nous appartient plus.
Appelé Muladhara, ce premier chakra est lié à la couleur rouge. Il répond à nos besoins primaires, comme un socle préservant notre sécurité. Il est aussi connecté à la notion de survie… et à la peur.
J’aime toujours mettre en regard les enseignements du yoga et notre vie quotidienne… Si l’image peut paraître assez populaire, elle reste évocatrice : on sert les fesses lorsque l’on est pris de panique, d’une angoisse qui pourrait menacer notre vie. Voilà la source de ce premier chakra.
Les personnes centrées sur ce chakra ont besoin de se sentir en sécurité. Elles éprouveront un profond sentiment d’insécurité tant qu’elles n’auront pas satisfait leurs besoins physiques basiques.
Kundalini Yoga, de Guru Dharam, Singh Khalsa et Darryl O’Keefe
NOTER SES RÉSISTANCES PENDANT LA PRATIQUE
Le premier chakra est aussi le siège de la kundalini, cette énergie de vie que l’on cherche à éveiller avec la pratique du yoga que je propose.
Lorsque le premier chakra est équilibré, nous nous sentons plutôt stable, ancré. Nous arrivons, autant physiquement qu’émotionnellement à éliminer ce que notre corps et notre esprit souhaite évacuer. Les toxines comme les comportements qui peuvent nous ronger de l’intérieur si l’on ne parvient pas à s’en séparer. Les yogis avancent également que lorsque ce chakra est verrouillé, nous avons tendance à céder à la peur, à se sentir rejeté et à tomber malade.
De mon côté, j’aime, pendant la pratique lier les mouvements physiques aux résistances mentale que je rencontre. Le bas de ma colonne est verrouillé ? Mon bassin est difficile à mobiliser ? Peut-être les tensions que j’ai pu vivre, la peur qui m’a habitée à certains moments, continuent de conditionner mes actions ou ma manière de penser.
Qu’enveloppe le concept de sécurité chez moi ? Qu’est-ce qui m’empêche de me séparer de ce qui ne me convient plus ? Voilà les questions que je peux me poser lorsque j”explore Muladhara, que je me sens raide et que je perds de la souplesse.
